
“Cette décision est injuste. Mohamed Erraji a été victime d’un procès expéditif dans lequel il n’a même pas pu se défendre faute de temps pour trouver un avocat. Il est le premier blogueur marocain poursuivi et condamné en raison d’articles publiés sur Internet. Nous condamnons cette décision, digne des Etats les plus totalitaires, et demandons la libération de Mohamed Erraji“, a déclaré l’organisation.
“Alors que la blogosphère marocaine est reconnue pour son dynamisme, cette décision est un grand pas en arrière pour le royaume. Après l’internaute Fouad Mourtada, condamné pour avoir créé un faux profil sur Facebook, c’est aujourd’hui Mohamed Erraji qui sert d’exemple aux autorités pour dissuader les blogueurs de critiquer le roi sur la Toile. C’est scandaleux“, a conclu Reporters sans frontières.
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